jeudi 7 janvier 2010

Le "gel" des prix



















Aujourd'hui, en me levant ce matin, j'ai tout de suite su que cette journée serait spéciale.

Pourquoi, me direz-vous ?

Tout d'abord, lorsque j'ai regardé par la fenêtre en me levant, tout était givré comme si un épais tapis de coton s'était abattu sur le jardin pendant la nuit. Bon, ok, pas de la vraie neige épaisse et tout et tout, mais tout de même, un joli revêtement scintillant au soleil qui donnait un éclat presque féérique au paysage.

Deuxièmement, parce que aujourd'hui, c'est les soldes. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle je me levais si tôt (10h30), chose qui m'avais permis d'admirer un paysage encore vierge de toute trace humaine.

La troisième pensée qui m'a traversée l'esprit, troubla quelque peu la quiétude des deux premières, lorsque je réalisais avec effroi que le trio gel + voiture + poisse était quelque peu incompatible, surtout en considérant que ma conduite en terrain verglacée comportait un caractère de dangerosité que je tairai ici.

(Comment ça, ma conduite comporte un caractère de dangerosité tout court ? )

En considérant donc que j'arrivais vivante au centre ville, autant demander à un de mes patients de me taper dessus plutôt que de me fracasser le crâne sur une plaque de verglas (au moins, on peut faire passer ça sous un accident du travail).
J'imagine déjà la tête du mec : Oui tout à fait, accident de soldes, s'il vous plaît. Comment ça, vous refusez de me rembourser de toutes les économies que j'étais sur le point de faire aujourd'hui ? Je proteste.

Bref, alors que j'en étais là de mes sombres réflexions, la sonnerie stridente de mon téléphone me tira de ma torpeur. C'était ma chère amie M qui me demandais où j'en étais de mes préparatifs, parce que finalement son cours du matin n'avait pas eu lieu.
(Oui, vous l'avez compris, l'unique cours de la journée, bien entendu, quand je vous dis qu'ils ne glandent rien à la fac, moi je dis ça, je dis rien hein.)
Je pris donc mon courage à deux main, et sorti la voiture  après avoir joyeusement enfilé mes mitaines et gratté la glace avec entrain.

Ce fut une promenade forte agréable. Quelques frayeurs et plaques de verglas plus loin, nous avions compris qu'il était préférable de marcher au soleil, et tout alla mieux à partir de là.
Nous eûmes le loisir de profiter d'articles à prix intéressants, comme d'un Panini poulet curry (c'était malheureusement la nouvelle collection), une Tarte citron meringuée (je compte négocier leur recette à la deuxième démarque), puis, après un café bien mérité, nous prîmes le chemin de l'école.

C'est à ce moment que débute la partie chiante de mon récit. En effet, le cours ce cet après midi n'était malheureusement pas le plus intéressant de ma vie.

De plus, j'eus la désagréable surprise de constater que ma place concernant mon stage du Diplôme d'Etat de la fin de l'année (celui que j'ai plutôt intérêt à ne pas rater sinon, pour le coup, là je serai en bad), était fortement compromise.
En effet, le cadre du service concerné avait eu la merveilleuse idée de se tromper au sujet du nombre de stagiaires acceptés, ce qui signifie que deux d'entre nous (sur quatre) devait jarter.

Dans l'idée, ne pas aller passer un mois avec des personnes âgées, grabataires et folles ne me dérange pas particulièrement. Empiriquement cependant, les stages restant sont ceux que personnes ne veut, et je suppose que si personne ne les veut, c'est qu'il y a probablement une raison. C'est donc la mort dans l'âme et l'âme en peine que je sortais du bureau de ma prof, si contrariée que j'en oubliais ma poche de soldes.

Bilan de la journée :

- Un baby sitting chiant (baby sitter ronchon + gosses ronchons = soirée de merde)

- Une poche de soldes orpheline gisant inerte sur le sol d'un bureau sombre, froid et vide

- Un compte en banque (encore plus) allégé

- Les éléments cités ci-dessus qui me semblent de suffisantes bonnes raisons pour justifier les deux-trois
la quinzaine d'emballages de papillotes en chocolat éparpillés devant moi et que je mange goulument en écrivant cet article dont je m'excuse d'avance pour la piètre qualité.
Il paraît en effet que le chocolat est bon pour le moral car il permet une sécrétion d'endorphines à l'effet euphorisant et calmant proches de l'opium.

En effet, il contient :  

- de la théobromine (600 mg),
alcaloïde stimulateur du système nerveux central et stimulateur cardiaque

- de la phénylethylanine (20 mg),
substance "psycho-stimulante" qui a un rôle de neurotransmetteur et d'anti-dépresseur 


- de la caféine (70 mg),
alcaloïde qui a des effets tonifiants

- de la serotonine (3 mg),
neurotransmetteur antistress

Donc voilà, fesses, remerciez moi plutôt au lieu de faire la gueule. Merci.

3 commentaires:

Norma Jean a dit…

tu me fais rire!
pile poil l'article dont j'avais besoin à cette heure avancée!
comme nous nous sommes bien amusées!
et non, je ne glande pas à la fac, et ne te plains pas pour ta poche, moi, je l'ai carrément perdue.
quand à tes fesse: moi, je les aime, je les prends, je les retourne, je les enfourne.

绮芬 a dit…

J'adore ton analyse du chocolat ! lol
J'ai jamais douté de son pouvoir, héhé.

Nyctalopia a dit…

Norma : serais-tu en train de comparer mes fesses à des croissants ? lol

Qifen : en effet ! mmm j'ai cependant hormis de mentionner l'indéniable phénomène d'accoutumance...