vendredi 24 septembre 2010

re-pend toi.























Aujourd'hui, j'ai été faible. Oui, aujourd'hui j'ai besoin de me confesser, c'est pourquoi je prends mes mots et mes regrets pour vous faire part de ma plus consternante humilité en quête de votre indulgente absolution.

Tout à commencé hier, jour de repos savoureux au goût de paresse et d'inactivité physique, ce qui ne m'empêcha cependant pas d'ébaucher les grande lignes du plan de ma soutenance de mardi (en passant, si vous pouvez faire une petite prière pour moi, ce serait gentil), c'est déjà ça, vous me direz. Ouais, sauf que je bosse ce week end (moi) et qu'en fait, du temps à perdre je ne vais pas en avoir à foison d'ici là. Et puis,  comme à mon habitude, je suis une personne si organisée et si prévoyante, qu'il est vrai que, malgré mon apparente sérénité, elle commence un peu à me prendre la tête, cette soutenance.

Bref, vous l'aurez compris, rien de tel qu'une petite soirée tranquille pour se changer les idées et prendre un petit bol "d'oxygène" avant le dur week end qui s'annonce. 
Alors, lecteurs, suspendus à mes lèvres, avouez que vous n'en pouvez plus ce cet insoutenable suspens. Que s'est-il passé ? quel crime abominable Nyctalopia a-t-elle pu bien commettre ?

Et bien voilà, un verre et puis deux et puis trois, et puis plus l'habitude, et puis le vélo qui déculpabilise bien quand on boit un verre de trop. Et voilà que je commence à ricaner bêtement, ça faisait longtemps.

Bilan de la soirée au réveil : des cernes jusqu'aux commissures des lèvres, un teint un peu blafard et une tête comme un melon (au sens premier du terme, soyons clairs : elle est louuuurde, si lourde). Je me vois bien arriver comme ça cet après midi, tiens : "Bonjour, c'est pour une prise de sang ? oops, désolée je vous ai raté, j'ai pas les yeux très en face des trous aujourd'hui. Ne vous inquiétez pas, mon petit doigt me dis que la prochaine, c'est la bonne ! on lance les paris ?".
En plus, c'est pas comme si je n'avais rien à faire, la preuve, je profite de ce temps libre inespéré pour venir vous raconter ma vie. Ne suis-je donc pas une personne prévenante ? Et ma soutenance alors, elle va se faire toute seule ?

Là, ce n'est plus une simple flemme passagère, mais une flemmingite aigüe, que dis-je, une asthénie saupoudrée d'apathie et d'une pointe d'aboulie léthargique qui me tombe dessus comme la foudre en plein cœur. Si le téléphone n'existait pas, peut-être, je dis bien peut-être que j'aurais pris mon courage à deux mains et accomplis mon devoir avec gravité.

Mais là, une touche, un bip, un allo avec une petite voix... C'était si tentant...

Pardon.


Barcelona

2 commentaires:

Norma Jean a dit…

Je ne comprends pas le "Barcelona" à la fin de ton article.
Sinon, bah, euh, ouais!

Nyctalopia a dit…

Comme tu l'as peut être remarqué au bout de ce 39ème article, grâce à ce merveilleux sens de l'observation qui te caractérise si bien, il m'arrive de mettre des titres de chansons en bas de mes articles.